Un Leader Psychologique, sinon rien…

Cette semaine, l’élimination de l’équipe du PSG en Champions League, sortie en 8ème de finale après une remontada spectaculaire du Real de Madrid, m’a fait prendre conscience d’une notion peu rencontrée dans le jargon du sport d’équipe : le Leader Psychologique.

En effet, dans le vocabulaire sportif, les termes de Leader Physique et de Leader Technique sont souvent employés, mais rarement de Leader Psychologique. Et pourtant…

Un Leader Physique est un sportif d’une équipe qui, de par ses performances physiques, influence et montre aux autres joueurs quel est le niveau de performance requis pour gagner le match.

Un Leader Technique est, souvent, un autre sportif de l’équipe qui via son jeu, ses gestes techniques, son talent va transcender les autres joueurs par mimétisme, pour élever le niveau de technicité global de l’équipe.

Ces 2 types de leaders vont permettre à l’équipe de développer un meilleur jeu de manière quantitative & qualitative. C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de mixer ces types de leadership au sein de l’équipe, en vue d’avoir une complémentarité et un bon équilibre tirant l’équipe vers le haut.

Mais qu’est-ce qu’un Leader Psychologique ? Comme tout leader, il va également impacter les autres positivement. Sa particularité est au niveau de l’état d’esprit psychologique. C’est avant tout une personne de l’équipe qui, sur le terrain ou en dehors de celui-ci, va influencer ses partenaires par sa résilience, sa ténacité, sa capacité à ne rien lâcher quelque soit la situation et les aléas qui surviennent. Comment va-t-il faire cela ? Par ses paroles, ses attitudes, ses comportements, ses actions, ses coups de main, ses coups de gueule, sa simplicité, son humilité, ce type de leader va emmener les autres plus loin par son exemplarité psychologique. Ainsi, il montrera à ses coéquipiers que les évènements qui surviennent ne sont que des aléas et que, non seulement pour lui ce ne sont pas des facteurs limitants mais bien au contraire des facteurs stimulants. Pour lui, les aléas qui émergent de ce monde complexe sont juste déjà là et seront un paramètre de plus à prendre en compte pour s’adapter et continuer à avancer. Les aléas ne l’érodent pas et, contre vents et marées, il va garder le cap et poursuivre la route pour atteindre les objectifs fixés. Cela ne veut pas dire qu’il va être insensible, hermétique à ce qui se passe et foncera coûte que coûte tête baissée dans le mur. Au contraire, tout en ne perdant pas de vue la cible, il saura s’adapter pour prendre un autre chemin et ainsi par résilience, absorbera l’aléa survenu, et continuera à cheminer. Sa détermination et son état d’esprit vont le rendre lisse, et faire en sorte que ces évènement n’aient pas de prise négative sur lui. De par sa force de caractère, il va montrer à ses coéquipiers quel est le niveau psychologique, et l’état d’esprit nécessaire pour être en réussite.

Ce semaine, le PSG a été éliminé car il n’y a aucun Leader Psychologique dans cette équipe ! Sergio Ramos ou Messi peuvent l’être. Mais le 1er n’a plus l’aura d’avant quand il était au Real Madrid et, quant au second, il a la tête et le portefeuille au PSG mais le cœur au FC Barcelone, club qu’il n’aurait jamais quitté si les catalans n’avaient pas eu des soucis financiers pour honorer son salaire.

Avec le recul, j’ai l’impression que les joueurs parisiens sont rentrés sur le terrain avec l’objectif de marquer un unique but. Ce but qui les mettrait à l’écart, si loin, trop loin de portée du Real de Madrid pour qu’ils puisse être éliminés. Pour sûr, ils allaient éliminer le Real juste en mettant cet unique but, d’autant plus après la défaite 1-0 au match aller où le Real s’était fait surclassé par le PSG dans le jeu. C’était oublié 2 faits importants :

  • le score étriqué du match aller, victoire du PSG 1-0
  • l’absence de Benzema, blessé au match aller.

Dans les têtes madrilènes, mon impression est que l’objectif avant de rentrer sur le terrain était de marquer 3 buts. Non pas 1, non pas 2 mais bien 3 buts, ce qui leur assurerait la qualification. Et quand l’aléa Killian Mbappé, attaquant parisien, a marqué le 1er but du match, les joueurs du Real de Madrid ont gardé le cap. Ils ont absorbé l’aléa de façon résiliente, et ont ainsi continué à avancer vers leur cible, but après but. Paradoxalement, le PSG, en marquant le 1er but, a cru atteindre son objectif et s’est tiré une grosse balle dans le pied. En effet, le salut militaire de Killian Mbappé pour célébrer son but en dit long : « ça y est, mission remplie, on a fait le job ! ». Le corollaire de cela est que le PSG s’est alors mis dans un état psychologique amorphe. Dans les têtes parisiennes, il y a sûrement eu des : « C’est bon, on a rempli le contrat. On peut lâcher la pression maintenant… ». Et là, … le boulevard s’est élargi pour le Real de Madrid! Il n’y a eu aucun Leader Psychologique dans cette équipe du PSG pour dire non à cela, pour se révolter et dire aux autres : « On a marqué, ok. Mais ce n’est pas ça notre objectif. Notre cible, c’est d’être qualifiés ! Pas de marquer juste un but. Jusqu’au coup de sifflet final, on ne lâche rien ! »

Alors quand un peu plus tard, le gardien parisien a fait une bourde qui permet au Real de revenir à 1-1, la belle apparence de vainqueur des parisiens s’effrite, leur monde s’écroule et le colosse aux pieds d’argile s’en va à vau-l’eau. Aucun sursaut d’orgueil, aucun Leader Psychologique avec un état d’esprit capable de relever les têtes et les cœurs. Tout devient plus compliqué puisque les têtes sont psychologiquement « faibles » et qu’il n’y a personne pour fédérer l’équipe et montrer un état d’esprit résilient.

Et pourtant, quelle énorme marge il restait au PSG pour se qualifier !!! Les règles de la Champions League sont telles que même avec une victoire du Real à 2-1, c’était le PSG qui était qualifié car le total des buts était égal sur l’ensemble des 2 matches et le PSG avait marqué un but à l’extérieur, et non pas le Real. Donc, sur le papier la qualification parisienne était encore largement possible, à 1-1, et même à 2-1. Il y avait donc encore une sacrée marge de sécurité avant l’élimination ! Ceci d’autant plus qu’il restait seulement 29 mn sur les 90 mn du match… Sauf que les têtes parisiennes ont préféré voir le verre du Real au 1/3 rempli qu’au 2/3 vide. Quand l’état psychologique est fragile, faible, l’Humain a tendance à se focaliser sur ce qui ne va pas, et ne voit plus l’évidence de ce qui va encore bien. Et c’est ce qui est arrivé car le PSG s’est littéralement écroulé psychologiquement ! Un petit but, un petit caillou sur le chemin, un petit aléa et patatras, plus rien, tout se liquéfie… la formule 1, flambant neuve, brillante de polish achetés à coup de pétrodollars, se met à brouter et à tousser comme une vieille 4L…

En face, les madrilènes ont eu au moins 2 leaders psychologiques, Luka Modric et Karim Benzema. Modric est beaucoup plus un Leader Technique qu’un Leader Psychologique. Mais s’il est épaulé par un autre Leader Psychologique comme Benzema, il est capable aussi de hausser son niveau psychologique. Et c’est ce qu’il a fait lorsqu’il a transmis la petite passe au millimètre à Benzema qui marque le but du 2-1, puis lorsqu’il a été capable de tenir tête à plusieurs joueurs parisiens en remontant la moitié du terrain avant d’adresser une très bonne ouverture à Vinicius, ce qui amènera le 3ème but madrilène de… Benzema.

Benzema, quant à lui, est juste un profil exceptionnel ! Non pas que par son talent footballistique, il est talentueux certes mais il y a d’autres joueurs qui sont aussi voire plus talentueux que lui mais qui n’ont pas son aura , son influence sur le cours des matchs. Ce qui fait son exception, c’est qu’il complète sa technique avec des qualités psychologiques et fédératrices. Peu de joueurs peuvent se targuer d’avoir toutes ces facettes à leur arc.

Alors je vais faire une supposition sur l’histoire de Benzema (je ne le connais pas personnellement ;-)) et vous racontez la fiction que j’entrevois car celle-ci pourrait intéresser et inspirer peut-être d’autres personnes qui travaillent en équipe dans les entreprises.

Benzema était un gamin talentueux en foot, pour preuve il entre au centre de formation de Lyon à l’âge de… 10 ans ! Après quelques belles années avec l’équipe de Lyon, il signe au Real de Madrid en 2009. L’histoire est assez simple au départ. A Madrid, Benzema se retrouve dans l’ombre d’un immense joueur, Cristiano Ronaldo, plus âgé, plus expérimenté et plus talentueux que lui. Ronaldo arrive de Manchester United où il a déjà écrit une belle histoire notamment en marquant 118 buts en 6 années. Ronaldo a une autre facette, il a une confiance en lui incommensurable, croit tellement en lui qu’il réalise presque tout ce qu’il veut sur le terrain, et attire la lumière. Arrivé au Real de Madrid en 2009 également, Ronaldo va en 9 années être plusieurs fois couronnés du Ballon d’Or. Il marque 450 buts en 438 matchs. El fenomeno !

A côté de cette montagne brillante, Benzema, encore jeune et malgré tout un peu effacé, se fait alors tout petit. Il se focalise sur le travail, humblement il apprend. Il est encore jeune et n’a ni le charisme, ni le talent de Ronaldo qui prend beaucoup de place et attire la lumière. Benzema fait ses gammes, et attend son heure, mais ses objectifs secrets sont toujours les mêmes : gagner la Champions League (4 fois depuis), gagner le Ballon d’Or (il espérait l’avoir en 2021), devenir Champion du monde (il aurait dû être présent lors de la coupe du Monde 2018, gagnée par l’équipe de France). Il en rêve depuis qu’il est gosse, sûrement depuis le centre de formation de Lyon où la vie ne devait pas toujours être facile pour un ado qui doit bosser dur pour atteindre le haut niveau. Il serre les dents, travaille, se met au service de Ronaldo et des autres dans le jeu et ne lâche rien. Ronaldo, aussi grâce à Benzema, marque plein de buts. Mais la lumière va toujours vers le portugais et son beau sourire gominé. Benzema doit se dire souvent : « Un jour, ce sera moi… ».

Arrivé lors de l’année 2009 comme Ronaldo, Benzema doit attendre son départ en 2018 pour prendre la lumière. Ronaldo, s’en allant à la Juventus, de l’espace se créé naturellement et Benzema a pris quelques années, a mûri. 9 ans à faire ses gammes, c’est long, très long dans une carrière de footballeur professionnel, la moitié d’une carrière environ. Beaucoup auraient déjà lâcher et serait parti dans un autre club, pas lui. C’est le club dont il a toujours rêvé et il veut marquer son histoire. Il est venu pour être un grand joueur du Real Madrid, alors point de doute dans sa tête, il le sera. Il ne lâchera rien ! Lui aussi il a confiance en lui, pas ostensiblement comme Ronaldo, mais il ne doute pas de lui-même et de ses objectifs.

De plus, il commet une faute de jeunesse avec l’affaire Valbuena et doit purger légitimement sa peine. Son purgatoire prendra la forme de 5 années 1/2 de privation d’équipe de France par Didier Deschamps. Pendant cette période, il regardera ses copains gagner une coupe du monde en 2018, … à la télé comme tout le monde, … avec beaucoup plus de larmes dans les yeux que tout le monde. Il aurait dû en être, il aurait dû la porter à bout de bras, mais il a fait le c.. et paie sa faute en apprenant que les erreurs peuvent parfois se payer cash !

Avec le recul, il a eu 2 expériences pendant de longues périodes où il a dû ronger son frein, se remettre en question, travailler et attendre l’ouverture, l’opportunité. Il en a profité pour bonifier son jeu en y ajoutant une facette de Servant Leadership, il se met au service des autres joueurs, les fait jouer, mets en valeur leur jeu. Plusieurs entraîneurs du Real de Madrid ont indiqué qu’il est probablement le seul avant-centre capable de faire jouer autant ses coéquipiers ! Entretemps, il s’est forgé aussi une facette de Leader Psychologique, capable d’être résilient à tous les aléas, de ne rien lâcher et d’être là au bon endroit, au bon moment pour faire basculer l’issue d’un match. Ronaldo parti, Benzema devient le phare de l’équipe de Real Madrid, il est tout feu, tout flamme, claque des buts, fait des passes décisives, revient en équipe de France et s’illustre aussi dans celle-ci. Ce Benzema là veut tout gagner, peut tout gagner, il marche sur l’eau et flotte au-dessus de la pelouse. Et mercredi soir dernier, l’histoire de Benzema a encore croisé l’histoire du Real Madrid avec 3 buts marqués en 17 minutes pour ce qui restera comme la 2ème remontada de l’histoire du PSG (certains disent d’ailleurs que le mot remontada a été remplacé par PSG dans les dicos espagnols 😉

C’est en cela que Benzema est exceptionnel, avec cette complémentarité : Talent & Servant Leadership & Leader Psychologique.

Ce soir là, c’est lui qui pousse Donnarumma à la faute, et c’est lui qui se replace intelligemment quelques secondes plus tard pour faciliter la passe que Vinicius lui adresse pour marquer le 1er but. En faisant cela, il envoie comme message à ses coéquipiers : « Rien ne peut nous arrêter ! Leur but c’était juste une broutille, et nous on garde notre cap, et ça va le faire ». Son 2ème but, peu de temps après, n’est juste qu’une confirmation que le 3ème but va bientôt arriver, et que le PSG sera éliminé. En 17 mn, son état d’esprit a terrassé l’équipe du PSG tout entière, avec les Mbappé, Messi, Neymar, Ramos, Verrati et autres consorts ! 17 mn et le PSG a fait pschitt, le colosse s’est effondré et a brûlé sur son propre bûcher allumé avec des pétrodollars !!!

Le PSG version Qatar ne gagnera sûrement jamais rien ! Les pétrodollars de l’émir ont trop ramolli les cerveaux et la psychologie des joueurs parisiens. Habitués à l’argent, aux beaux habits, belles voitures, belles femmes, …, plus attirés par l’argent facile et la lumière que par l’effort, la sueur et la boue, les joueurs du PSG ne savent plus se faire violence, et se combattre eux-mêmes pour se dépasser. Ils ont un gros compte en banque mais plus d’amour propre. Leurs écus brillent au soleil mais la flamme a depuis trop longtemps quitté leurs yeux de gamins rêvant de Coupe du Monde et de Champions League…A force de trop de jouets, les enfants sont pourris gâtés, leur abnégation s’est érodé un peu plus à la fin de chaque mois, à chaque nouveau salaire, à chaque nouveau contrat publicitaire. Chaque année lors des mercatos, le PSG fait un énorme fracas. Les ventes de maillots s’evolent et enrichissent toujours un peu plus le club et l’émir, qui n’en a même pas besoin. Et pendant la saison, le soufflet fait un énorme pschiiiit !!! Alors on vire l’entraîneur, on prend de nouvelles stars au mercato suivant, beaucoup de Comm, beaucoup de bruit sans jamais faire un pas de côté pour s’interroger sur les véritables causes du problème. Ancelloti viré du PSG en 2013, il gagne une Champions League avec… le Real de Madrid en 2014. Tuchel viré en 2019, il gagne une Champions League en 2020 avec Chelsea… Thiago Silva, prié de partir pour cause de vieillesse, gagne la Champions League l’année suivante avec Chelsea. Je serai un entraîneur de foot rêvant de gagner la Champions League, je me ferai embaucher au PSG, pas vous ?

On ne bâtit pas une équipe avec de l’argent mais avec du Sens et des Valeurs. On ne bâtit pas une équipe avec un cocon ouaté mais en étant sur le pont à mouiller le maillot avec elle et la soutenir dans l’adversité. On ne bâtit pas une équipe en empilant les individualités mais en construisant, au jour le jour, une identité et un collectif cimenté par ce Sens et ces valeurs, mais aussi par la confiance accordée, le respect des personnes, le droit à l’erreur, l’authenticité en sachant être honnête quand on n’a pas de solution toute faite, en reconnaissant ses propres erreurs, en faisant vraiment ce qu’on s’est engagé à faire alliant le geste à la parole, en étant juste, en développant les compétences, en aidant les personnes à grandir et à s’émanciper, en complétant les Hard Skills par un travail sur les Soft Skills.

On bâtit une équipe humaine avec des Humains, en étant Humain !

Tous les pétrodollars du monde ne vaudront jamais une once d’Humain ! Le PSG ne l’a pas encore compris car ce club reproduit le même schéma de facilité de l’émir du Qatar, qui n’a rien inventé et a juste tapé au hasard avec une pioche dans le désert.

Et c’est juste l’inverse de ce qu’il faut faire pour retrouver l’oeil du tigre (cf. Rocky III ! Et oui, même dans Rocky il y avait une morale !). Benzema, lui, a cet oeil du tigre dont la flamme est alimentée par 2 expériences humaines longues et dures psychologiquement pour un gamin qui rêvait de tout gagner. Souvent, les aléas lui ont soufflé à l’oreille que ses rêves s’étaient envolés. Souvent, il a soufflé à l’oreille des aléas que ses rêves se réaliseraient. Il ne perdra sûrement jamais cet oeil du tigre de Rocky car il s’est construit dans une certaine forme d’adversité psychologique, même si bien évidemment sa vie a été beaucoup plus facile que celle de milliard de personnes.

Alors, alors, vous qui travaillez en équipe, qui êtes acteur de sa composition, qui devez contribuer à mettre en œuvre un écosystème sain pour qu’elle puisse être performante, songez à l’histoire de Benzema et demandez vous : « Qui dans vos équipes sont les Leaders Physiques ? Leaders Techniques ? ou Leaders Psychologiques ? Est-ce que dans l’équipe il y a un bon équilibre de ces 3 composantes ? Prennez du recul, observez et analysez les personnalités, les interrelations entre les personnes pourra sûrement vous apporter un éclairage différent sur l’équipe et ses membres.

Pour ma part, lors des expériences de Coaching Agile que je réalise auprès des entreprises, je vois trop souvent des managers un peu mis de côté par la transformation agile. J’essaie alors de leur faire prendre conscience qu’eux aussi, ils peuvent comme Benzema, traverser leur purgatoire et bonifier cette traversée. Managers, comme Benzema, peut-être est-ce à votre tour de sortir de l’ombre, non pas pour vous mettre en lumière mais en vous remettant en question et en adoptant une posture de Servant Leader & de Leader Psychologique. Votre organisation et ses équipes ont besoin de votre soutien, de votre abnégation, de votre résilience pour s’adapter aux aléas, votre énergie pour donner du Sens, pour fédérer, pour développer les compétences des uns et des autres, pour faire confiance, pour trouver votre place et aider les autres à trouver la leur…

Comptez sur moi pour vous aider sur ce chemin !

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